Alain GONNET
Né le 20 janvier 1945 à Rive-de-Gier.
Débute ses études artistiques en 1963 à l’école des
Beaux-Arts de St-Etienne. Celles-ci se terminent en 1967.
Depuis son adhésion à l’association des Arts Ripagériens
en 1963 (il en est le président depuis 30 ans), il a
participé à des expositions de groupes et ses toiles ont très
vite été présentées en galeries.
Ses expositions l’ont conduit de Brest à Marseille en
passant par Paris et Lyon et toute la région Rhône-Alpes.
Son palmarès est plus que confortable ; son œuvre en Europe
est connue en Autriche, Allemagne, Belgique, Espagne.
De nombreux prix et distinctions confortent cette belle
carrière.
Présence en galeries : Port-Leucate, Mégève, le Bessat,
Le Creusot, Brioude, Marseille, Paris, Lyon, St-Alban-de-
Roche.
« Par une grande étude du mouvement, GONNET impose
une œuvre attachante qui séduit d’emblée.
La composition bien campée donne l’équilibre au décor choisi dans la vie quotidienne( villages, marchés, …) et la matière se complait à parfaire le mouvement qui crée l’atmosphère émotionnelle ; alors, le thème essentiel s’atténue en heureuse transparence devant la tendresse de cette sensibilité
si lumineuse. Un artiste de talent dont les œuvres savent véhiculer l’émotion. »
Josy Billstein
Alain GONNET travaille par simultanés, créant un effet kaléidoscopique rythmiquement contrôlé
qui suggère le mouvement dans l’espace et le temps.
Cette conception kaléidoscopique prête à ses peintures un caractère décoratif qui laisse augurer d’une
oeuvre monumentale en devenir.
Une peinture kaléidoscopique, prismatique, comme si l’œil disséquait chaque paysage et, sur la palette chromatique, reprenait par touches les réalités quotidiennes.
Il y a un travail de mosaïste dans cette œuvre qui donne de la vie une approche bien nouvelle.
Jacques Bernard écrit de lui : « Un style très personnel qui évoque comme un mi-chemin entre l’impressionnisme et certains aspects du cubisme. La composition utilise avec naturel certains axes
géométriques, poursuit un travail selon les diagonales ou selon les verticales, qui accentue l’intensité en permettant des touches réfléchies et composées tout en privilégiant la luminosité. »
Jacques Bruyas
Ce qui rend attachantes les peintures d’Alain GONNET, est cette première impression qui séduit le regard et s’ancre dans l’âme : une savoureuse et harmonieuse quiétude.
La composition est solide, sans être rigide ; le croquis assure l’équilibre du décor et, ensuite, c’est surtout la matière qui mène le jeu.
Le couteau permet des arêtes nettes donnant le rythme suffisant à une pâte généreuse qui joue sur les nuances des coloris et souvent affectionne une prédominance selon les périodes de l’artiste, travail sur les ambres et les tons orangés à un moment donné, sur les bleus plus récemment.
L’éclairage, parfois, surgit en contraste, comme un soleil crève un ciel pluvieux ; parfois, la lumière semble émaner des sujets eux-mêmes.
Peintre de la nature et de l’humain, sa technique parfaitement maîtrisée est l’outil indispensable à sa large inspiration et son bel appétit de créativité qui lui permettent une production déjà conséquente.
Jacques Bernard
Alain GONNET scrute le ciel et érige des bâtisses
qui s’élancent droites et majestueuses comme un hymne à la beauté. Avec un penchant prononcé pour la verticalité,
il empile ses monuments en plans successifs lancés à l’assaut
du firmament.
La lumière y dicte l’élan général en un jeu subtil de clartés et
d’ombres, dans un style vigoureux. Alain GONNET truelle,
maçonne, bétonne de vastes plages chromatiques aux tonalités
musicales.
Travail de néo-plasticien où le couteau imprime à la toile des
compartiments délimités par des verticales et des horizontales
à la manière de N. de Staël…
Alain GONNET tourne autour du cubisme sans jamais le pénétrer
réellement. Il géométrise l’espace à l’instar d’un Marcel Duchamp
ou d’un Antonio Segui : grâce aux ressources infinies de la
géométrie et aux contrastes des couleurs, il joue sur la sensibilité
de notre œil et nous fait participer activement à l’admiration de
ses peintures. Un thème est récurrent dans son œuvre : la pluie,
qui tombe en hallebardes, et les parapluies qui se dressent en plans
obliques et serrés à sa rencontre. Est-ce là le vestige d’un souvenir
d’enfance («il pleut Bergère »), d’un film («les parapluies de
Cherbourg »), d’une chanson ( «il pleut sur Nantes ») ?
Michel Camoux
Né le 20 janvier 1945, Alain GONNET débute ses études artistiques en 1963 à l'Ecole des Beaux-Arts de Saint-Etienne. Depuis plus de 20 ans, il participe à de nombreuses expositions et ses toiles ont très rapidement rencontré un public séduit par son trait particulier, haut en couleurs.
Alain GONNET étudie la vie quotidienne (un village, un marché, un point de vue du haut d’une colline ou au bord de l’eau...) et la retranscrit avec calme, sensibilité et force dans une composition qui lui est propre, à la fois lumineuse et profonde. Dans un équilibre parfait, à l’effet cristallin, l’artiste partage son émotion avec sincérité et retient le regard. A travers son prisme, Alain GONNET suggère-t-il le temps ou l’espace, le souvenir ou l’espoir, la réalité ou l’imaginaire ?
Son couteau est pour lui tel le ciseau du sculpteur, une arme maîtrisée défiant la géométrie pour restituer une vision tout en douceur. Son style est touchant et les lignes de ses toiles invitent à la sérénité.
L’œuvre d’ Alain GONNET est aujourd’hui reconnue en France mais aussi dans toute l’Europe. Plusieurs prix et distinctions confortent cette belle carrière.
Galerie l’Ami des Arts - Paris